[ezcol_1fifth]Notre voie lactée a semble-t-il trouvé une solution à son manque de gaz. Les astronomes avaient estimé que notre galaxie n’avait qu’une réserve d’environ 1 milliards d’années pour créer d’autres étoiles. [/ezcol_1fifth] [ezcol_4fifth_end][/ezcol_4fifth_end]Mais les scientifiques ont à présent découvert qu’un long nuage de gaz été en train de “tomber” sur notre galaxie et qu’il serait au moins 4 fois plus massif que précédemment estimé et par conséquent qu’il pourrait régénérer la fabrication d’étoiles pendant une (très) longue période.
“C’est une trés belle recherche avec des resultats surprenants” affirme Leo Blitz de l’Université de Californie à Berkley, qui n’a pas fait parti du projet.
L’astronome Andrew Fox du Space Telescope Science Intitute à Baltimore dans le Maryland, et ses collègues ont fait cette découverte alors qu’ils étaient en train d’observer le nuage de gaz logé entre deux amas d’étoiles, le grand et le petit nuages de Magellan, en périphérie de notre galaxie. Le nuage de gaz ainsi découvert s’étendrait sur plus d’un demi million d’année-lumière, et une très grande majorité de ce gaz finirait par être attirer par notre galaxie.
L’hydrogène n’est pas toujours facile à découvrir dans l’espace, et se présente sous des formes diverses. Parfois dans un aspect neutre, et non-ionisé, dans lequel chaque proton s’accompagne d’un electron et dont la longueur d’onde est de 21 centimètre sont des ondes facilement repérables par les radiotélescopes. Mais parfois cet hydrogène est ionisé, et les électrons ne s’accompagne plus de protons, ce type de gaz n’émet pas les fameuses ondes radio et est donc plus difficile à détecter.
Pour vérifier si ce second type de gaz était en train de tomber sur notre voie lactée, l’équipe a utilisé des données fournies par le télescope Hubble. Les astronomes ont examiné 69 quasars et galaxies se trouvant derrière ce nuage de gaz pour mesurer la quantité d’ultraviolet qui étaient absorbée.
A leur grande surprise, Fox et ses collègues ont détecté tellement d’absorption qu’ils en ont déduits que le nuage contenait beaucoup plus de gaz ionisé que non-ionisé. Dans le Astrophysical Journal l’équipe a donc quadruplé la quantité estimé de ce nuage dans les amas de Magellan. Les précédents travaux avaient estimé que la masse du nuage de gaz devait avoisiner le demi million de masses solaires, cette estimation est donc aujourd’hui portée à environ 2 millions de masses solaires. Ce nuage contenant d’autre éléments comme l’hélium -second éléments le plus répandu dans l’univers – l’estimation a donc été estimée à 3 millions de masses solaire, mais ce chiffre pourrait encore être revu à la hausse si une partie de ce gaz se trouve au-delà de l’amas de Magellan comme le suspectent les astronomes.
Nous sommes donc les temoins d’un processus de régénération d’une galaxie – la notre- en gaz d’hydrogène et d’hélium. Ce processus serait assez répandu dans l’univers et nous sommes donc au premières loges pour assister ce fabuleux spéctacle.